Les Vingt-quatre Heures de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ
Les 24 heures de la Passion amère de Notre Seigneur Jésus-Christ, par Luisa Piccarreta, la petite fille de la Divine Volonté
† Septième heure
de 23 h à minuit †
Troisième heure de l'agonie de Jésus sur le mont des Oliviers.

Préparation avant chaque heure
Préparation pour les trois heures au Mont des Oliviers dans le jardin de Gethsémani
Jésus, mon doux bien ! Mon cœur est défaillant. Je regarde et je vois que tu endures encore l'agonie. Le sang coule de ton corps en telle quantité que le sol est couvert de sang. Oh mon amour ! Mon cœur se brise quand je te vois si faible et si épuisé. Ton adorable visage et les mains de Ton Créateur appuyées sur le sol sont mouillés de sang. Il me semble que tu veux renvoyer des flots de sang pour les flots d'offenses que les gens t'envoient, afin que ces offenses soient immergées dans ton sang et que tu puisses accorder le pardon à chaque enfant de l'homme. Lève-toi, mon Jésus, c'est trop que tu souffres, c'est assez pour ton amour. Mais alors qu'il semble que mon Jésus meurt dans son sang, l'amour lui donne une nouvelle vie. Je le vois bouger. Il se lève maintenant, couvert de poussière et de sang. Il essaie de marcher, laborieusement il se traîne au loin.
Ma douce vie ! Permets-moi de te soutenir avec mes bras. Veux-tu retourner auprès de tes disciples bien-aimés ? Quelle est Ta douleur quand Tu les trouves de nouveau endormis ! Tu parles d'une voix tremblante et faible : "Mes enfants, ne dormez pas ! Mon heure est venue. Ne voyez-vous pas l'état dans lequel je me trouve ? Ô restez à mes côtés et ne m'abandonnez pas dans les heures de détresse extrême."
Jésus, tu es devenu tellement méconnaissable que tes disciples ne t'auraient pas reconnu sans la grâce et la douceur de ta voix. Après leur avoir dit de veiller et de prier, Tu retournes au jardin, mais avec une nouvelle blessure au cœur. J'y vois le dépérissement de ces âmes qui, malgré Tes faveurs, Tes dons et Tes grâces, oublient Ton amour et Tes dons dans la nuit de l'épreuve, tombent dans le sommeil spirituel et perdent ainsi l'esprit de vigilance et de persévérance dans la prière.
Mon Jésus ! Une fois qu'on t'a vu et qu'on a goûté aux douceurs des grâces spéciales, il faut une grande force d'âme pour résister lorsqu'on se voit privé de tes dons. Je prie donc pour les âmes dont la négligence, l'indifférence et les insultes à Ton Cœur sont les plus amères, afin que Tu les entoures de Ta grâce et que Tu les arrêtes dans leur élan s'ils font le moindre pas qui pourrait Te déplaire, afin qu'ils ne perdent pas l'esprit de persévérance dans la prière.
Mon Jésus ! De retour au jardin, Tu lèves vers le ciel ton visage mouillé de sang et tu dis pour la troisième fois : "Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi !".
Puis, mon doux Bien, je T'entends appeler : "Chers apôtres, ne me laissez pas seul dans cette terrible souffrance. Formez une couronne autour de moi et réconfortez-moi par votre amour et votre compagnie !"
Mon Jésus ! Qui pourrait te résister dans ce besoin extrême ! Quel cœur pourrait être si insensible qu'il ne se briserait pas en te voyant, trempé dans la souffrance et baignant dans le sang ? Qui ne verserait pas des larmes amères à tes lamentations douloureuses, cherchant le secours et la force ! Mais console-toi, mon Jésus ! Je vois déjà l'ange envoyé par le Père, qui Te donnera soutien et force pour que Tu puisses, libéré de cet état de peur mortelle, Te livrer aux Juifs. Mais pendant que Tu t'entretiens avec l'ange, je vais traverser le ciel et la terre. Permets-moi de prendre le sang que Tu as versé sur le Mont des Oliviers, afin de le donner à tous les hommes comme gage de leur salut et de T'apporter en retour leurs affections, leurs démarches et toutes leurs œuvres.
Mère céleste Marie ! Jésus désire la consolation. La meilleure consolation que nous puissions lui donner est de lui apporter des âmes. Marie-Madeleine, accompagne-nous. Saints anges, venez voir comment va Jésus. Il veut être consolé par tout le monde ; son abattement est si grand qu'il ne rejette personne.
Mon Jésus ! En goûtant à la coupe indiciblement amère que le Père t'a préparée, je perçois comment tu pousses de plus en plus de soupirs et de lamentations et dis d'une voix presque étouffée : "Vous, les âmes, venez et relevez-moi, prenez votre place dans mon humanité. Mon désir est pour vous, Ma vision est pour vous. Ne soyez pas sourdes à Ma voix, ne contrariez pas Mes désirs ardents, Mon sang, Mon amour, Mes souffrances. Venez, âmes, venez !"
Très douloureux Jésus ! Chaque soupir et chaque désir est une blessure à mon cœur qui ne trouve pas la paix. Fais donc mien ton sang, ta volonté, ton zèle ardent d'âme, ton amour. En parcourant le ciel et la terre, je chercherai toutes les âmes, leur offrirai Ton sang comme gage de leur salut et les amènerai à Toi pour adoucir l'excès de Ton amour et adoucir l'amertume de Ta peur de la mort. Pendant que je fais cela, accompagne-moi de ton regard.
Ma Mère, je viens à Toi, car Jésus désire des âmes pour sa consolation. Donne-moi ta main maternelle. Ensemble, nous parcourons le monde entier à la recherche d'âmes et scellons dans le sang de Jésus les penchants, les désirs, les pensées, les œuvres, toutes les impulsions et tous les mouvements des hommes. Nous mettons les flammes de son cœur dans leurs âmes pour qu'elles s'abandonnent à lui. Ainsi scellées dans son sang et transformées par ses flammes, nous voulons conduire les âmes à Jésus afin de soulager la souffrance de sa peur amère de la mort.
Mon Ange gardien, va de l'avant et prépare les âmes qui vont recevoir ce Sang, afin que pas une goutte ne reste sans effet abondant.
Ma mère, vite ! Allons-y, car je vois déjà le regard de Jésus qui nous suit, j'entends ses soupirs répétés, qui doivent nous inciter à hâter notre travail.
En faisant nos premiers pas, ma mère, nous arrivons aux portes des maisons où gisent les malades. Combien de membres endoloris ! Et combien de malades qui jurent sous l'intensité de leur douleur et veulent s'ôter la vie ! D'autres sont abandonnés de tous et n'ont personne pour leur offrir ne serait-ce qu'un mot de réconfort ou l'aide dont ils ont besoin. C'est pourquoi ils profèrent des imprécations et se désespèrent.
Ô Mère, j'entends dans mon esprit les soupirs de Jésus, qui voit son travail d'amour, faire souffrir les âmes pour les rendre semblables à lui, se transformer en insultes. Oh, donnons-leur son sang, afin qu'il soit pour leur salut et, avec sa lumière, faisons comprendre aux malades la valeur de la souffrance et la ressemblance avec le Christ qu'ils atteignent ainsi. Et toi, ma Mère, approche-toi d'eux. Comme une mère aimante, touche leurs blessures douloureuses avec tes mains de bénédiction. Apaise leur douleur, prends-les dans tes bras et déverse des flots de grâce de ton cœur sur leur souffrance. Tiens compagnie aux abandonnés, réconforte les affligés qui manquent des remèdes nécessaires, réveille les âmes généreuses qui portent secours à ceux qui souffrent sous le poids d'une grande agonie, afin que, fortifiés à nouveau, ils puissent endurer avec une grande patience ce que Jésus leur inflige.
Continuons et entrons dans les chambres des mourants. Mère, quel spectacle épouvantable ! Combien d'âmes sont sur le point de plonger en enfer ! Combien, après une vie de péché, veulent donner la dernière douleur à ce Cœur divin si souvent transpercé et couronnent leur dernier souffle par un acte de désespoir ! Combien de mauvais esprits entourent le lit de mort et s'efforcent d'inspirer la terreur et l'horreur devant le juste juge, faisant ainsi le dernier pas pour les conduire en enfer. Ils veulent cracher leurs flammes infernales et en envelopper les mourants, ne laissant aucune place à l'espoir.
D'autres encore, toujours enchaînés aux biens de la terre, ne trouvent pas en eux la force de faire le dernier pas du temps vers l'éternité. Ô Mère, ils sont dans une détresse extrême, ils ont grand besoin d'aide. Ne vois-tu pas comme ils tremblent, comme ils se tortillent dans l'agonie de leur mort et implorent aide et miséricorde ? La terre a déjà disparu de leur vue, mais toi, sainte Mère, tu poses tes mains maternelles sur leur front glacé et tu reçois leur dernier souffle. Si nous donnons le sang de Jésus à chaque mourant, nous mettrons en fuite les mauvais esprits et nous permettrons à ceux qui luttent contre la mort de recevoir les derniers sacrements et de mourir ainsi d'une bonne et sainte mort. Réconfortons-les avec les peurs de Jésus face à la mort, ses larmes et ses blessures. Brisons les liens qui les attachent encore pour que tous puissent entendre la parole du pardon. Insufflons-leur la confiance pour qu'ils se jettent dans les bras de Jésus. Lorsque ton Jésus les jugera, il les trouvera rougis de son sang, les prendra dans ses bras et accordera le pardon à tous.
Continuons, Mère ! Ton regard regarde la terre avec amour et est ému de compassion face à tant de pauvres gens qui ont besoin de ce sang. Ma Mère, la vision de Jésus m'incite à me dépêcher car il a soif d'âmes. J'entends ses soupirs au fond de mon cœur qui veulent me dire : "Ma fille, aide-moi, donne-moi des âmes !".
Mais voici, Mère, comme la terre est pleine d'âmes qui sont sur le point de tomber dans le péché. Jésus fond en larmes en voyant son sang à nouveau profané. Seul un miracle pourrait empêcher ces gens de tomber. Nous leur donnons donc le sang de Jésus pour qu'ils trouvent en lui la force et la grâce de ne plus retomber dans le péché.
Encore un pas, Mère ! Contemple les âmes qui sont déjà tombées dans le péché et qui cherchent autour d'elles une main pour les relever. Jésus aime ces âmes. Mais il les regarde en frémissant parce qu'il les voit souillées, et sa peur de la mort augmente. Bénissons-les aussi avec le sang de Jésus, afin de leur tendre la main qui les relèvera.
Tu vois, Mère, combien ces âmes ont besoin du sang de Jésus, ces âmes qui sont mortes à la vie éternelle. Ô combien leur condition est lamentable ! Le ciel les regarde avec des larmes de douleur, la terre les regarde avec horreur. Mère, le sang de Jésus contient la vie de la grâce, donnons-le-leur. En le touchant, ils ressuscitent, encore plus beaux qu'avant, et gagnent le sourire du ciel et de la terre.
Continuons, mère ! Voici des âmes qui portent la marque des rejetés ; des âmes qui pèchent et fuient Jésus, en l'insultant et en doutant de son pardon. Ce sont les nouveaux Judas qui sont dispersés sur la terre et qui transpercent le cœur qui souffre d'une douleur si amère. Offrons-leur aussi le sang de Jésus, afin qu'il efface la marque du rejet et leur imprime la marque du salut, instillant une telle confiance dans leur cœur et un tel amour après leur culpabilité qu'ils se précipiteront aux pieds de Jésus et les serreront, pour ne plus jamais les lâcher.
Voyez ici aussi les âmes qui se précipitent follement vers leur perte. Il n'y a personne pour les arrêter dans leur élan. Versons le sang de Jésus à leurs pieds, afin qu'en le touchant, lui et sa lumière, à la supplication de sa voix, elles puissent encore reculer et s'engager sur le chemin du salut.
Allons plus loin, mère ! Tu vois ici de bonnes âmes innocentes en qui Jésus se complaît et en qui il trouve son repos dans le monde de la création. Mais les méchants les prennent au piège par toutes sortes de ruses et leur donnent beaucoup de mal. Ils veulent les dépouiller de leur innocence afin de transformer le plaisir et le repos de Jésus en un amer chagrin. C'est comme s'ils n'avaient d'autre but que d'infliger constamment de la douleur au cœur divin. Scellons et entourons leur innocence avec le sang de Jésus. Qu'il soit la barrière protectrice à travers laquelle aucune culpabilité ne peut pénétrer. Que ce Sang mette en fuite tous ceux qui veulent souiller ces âmes et les garde pures et indemnes, afin que Jésus trouve en elles son repos, soit satisfait d'elles et, par amour pour elles, soit ému de compassion pour tant d'autres pauvres enfants humains. Ma Mère, plongeons ces âmes dans le sang de Jésus et unissons-les encore et encore à la sainte volonté de Dieu. Plaçons-les dans ses bras et lions-les à son cœur avec les chaînes de son amour pour adoucir l'amertume de son angoisse mortelle. Entends-tu, Mère, comment ce sang crie encore pour d'autres âmes ? Hâtons-nous vers les royaumes des hérétiques et des incroyants. Quelle douleur Jésus ne ressent-il pas ici ! Lui qui veut la vie de tous, ne trouve pas un seul acte d'amour en retour, n'est même pas connu de ses propres créatures. Fais-leur comprendre, mère, qu'ils ont une âme. Ouvre-leur le royaume des cieux. Donnons-leur le sang de l'Agneau de Dieu, afin qu'il dissipe les ténèbres de l'ignorance et de l'hérésie. Oui, plongeons-les tous dans le sang de Jésus et ramenons-les à lui comme des orphelins et des enfants exilés qui vont maintenant retrouver leur Père. Ainsi, Jésus sera renforcé dans son amère agonie. Jésus, semble-t-il, n'est pas encore satisfait de cela. Il se languit encore d'autres âmes. Jésus voit les mourants du royaume des hérétiques et des incroyants en danger d'être arrachés de ses bras pour tomber en enfer. Ces âmes sont déjà en train de passer, leur chute dans l'abîme est proche. Personne n'est là pour les sauver. Le temps est compté, le dernier moment presse, elles périront à coup sûr.
Non, ma mère, le sang de Jésus n'aura pas été versé en vain. C'est pourquoi nous nous hâtons immédiatement vers eux, versons ce sang sur leurs têtes, afin qu'il leur serve de baptême et leur insuffle la foi, l'espérance et l'amour. Sois près d'eux, Mère, suffis à tout ce qui leur manque, oui, laisse-les te voir. La beauté de Jésus brille sur ton visage. Ton comportement est semblable au sien. Quand ils te verront, ils reconnaîtront sûrement Jésus. Laisse-les se reposer dans ton cœur maternel. Déverse en eux la vie de Jésus que tu possèdes. Dis-leur qu'en tant que mère, Tu veux qu'ils soient heureux au ciel. Alors qu'ils expirent leur âme, prends-les dans Tes bras, puis laisse-les passer dans ceux de Jésus. Si Jésus ne veut pas les accepter selon les lois de sa justice, rappelle-lui l'amour avec lequel il te les a confiés sous la croix. Fais valoir tes droits de mère et il ne pourra pas résister à tes supplications affectueuses. S'il satisfait ton cœur, il comblera aussi ses propres désirs ardents.
Alors maintenant, Mère, prenons le Sang de Jésus et donnons-le à tous : aux affligés, pour qu'ils soient fortifiés ; aux pauvres, pour qu'ils portent humblement les souffrances de leur pauvreté ; aux tentés, pour qu'ils remportent la victoire ; aux incrédules, pour que la vertu de la foi triomphe en eux ; aux blasphémateurs, pour qu'ils transforment leurs malédictions en paroles de bénédiction ; aux prêtres, pour qu'ils prennent conscience de leur haute tâche et soient les dignes serviteurs de Jésus. Humidifie leurs lèvres avec son sang afin qu'ils ne prononcent jamais de paroles qui ne glorifient pas Dieu. Touchez leurs pieds afin que l'amour les inspire et qu'ils recherchent les âmes pour les conduire à Jésus. Royaumes aussi ce sang aux dirigeants des nations, afin qu'ils soient unis entre eux et qu'ils fassent preuve de compassion et de bonté à l'égard de leurs sujets.
Nous entrons maintenant dans le lieu de la purification. Les pauvres âmes se lamentent et réclament ce sang pour leur libération. N'entends-tu pas, Mère, leurs soupirs et l'effusion de leur amour ? Ne vois-tu pas qu'elles souffrent parce qu'elles sont constamment attirées par le bien suprême ? Tu vois aussi comment Jésus lui-même veut les purifier au plus vite pour les avoir avec lui. Il les attire par son amour et ils lui rendent la pareille en augmentant constamment leur amour pour lui. Ils sont en sa présence mais ne peuvent pas encore supporter la pureté du regard divin. Ils sont donc obligés de se retirer et de s'immerger à nouveau dans les flammes.
Mère, descendons dans ce profond cachot et laissons le sang de Jésus couler sur les pauvres âmes. Apportons-leur la lumière, étanchons leur désir d'amour, éteignons le feu dans lequel elles brûlent et nettoyons-les de leurs souillures. Alors, libérées de leur tourment, elles s'envoleront dans les bras de leur bien suprême. Que ce sang soit donné surtout aux âmes les plus abandonnées, afin qu'elles trouvent en lui cette intercession que les hommes leur refusent. Que ce sang soit le salut de toutes les âmes pauvres. Que tous trouvent rafraîchissement et délivrance en vertu de ce Sang. Montre-toi comme reine dans ce lieu de misère et de lamentation. Tends à tous tes mains maternelles. Retire l'un après l'autre de ces flammes vengeresses et fais en sorte que tous prennent leur envol vers le ciel.
Mère, donne-moi aussi ce sang. Tu sais combien j'en ai besoin. De tes mains maternelles asperge tout mon être du Sang du Fils de Dieu, nettoie-moi de mes souillures, guéris les blessures de mon âme et enrichis ma pauvreté. Fais circuler le sang de Jésus dans mes veines et redonne-moi sa vie divine. Descends dans mon cœur, transforme-le en celui de ton Fils. Donne-lui une telle beauté que Jésus puisse trouver en moi tous ses désirs satisfaits. Enfin, Mère, entrons dans les régions célestes et offrons ce Sang à tous les saints, à tous les anges, afin qu'ils en tirent une plus grande gloire, qu'ils éclatent en actions de grâce et qu'ils prient pour nous, afin que nous puissions nous aussi les atteindre en vertu du Sang du Rédempteur.
Une fois que nous avons apporté ce sang à tous les habitants du ciel, de la terre et du feu, nous le ramenons à Jésus. Anges et saints, venez avec nous ! Oh, Jésus soupire pour les âmes, veut qu'elles entrent toutes dans son humanité pour leur donner les fruits salvateurs de son sang. Rassemblons-nous tous autour de lui. Il sera ressuscité et se trouvera dédommagé de l'amère agonie qu'Il a endurée.
Maintenant, sainte Mère, appelons tous les éléments et les créatures sans esprit à tenir compagnie à Jésus pour que tous puissent lui rendre gloire.
Lumière du soleil, viens éclairer l'obscurité de cette nuit et la rendre ainsi plus accueillante pour Jésus ! Étoiles aux rayons étincelants, descendez du ciel et réconfortez votre Créateur ! Vous, les océans, venez rafraîchir Jésus ! Il est notre Créateur, notre vie, notre tout. Venez lui donner du rafraîchissement, lui rendre hommage en tant que notre plus haut Seigneur. Mais hélas, Jésus ne cherche pas la lumière, les étoiles, les fleurs, les oiseaux, les éléments, il cherche les âmes !
Mon doux bien ! Maintenant, elles sont toutes là : près de toi se trouve ta chère Mère ; repose-toi dans ses bras. Mais elle aussi y trouve du réconfort en te serrant contre son cœur, car elle aussi a souffert de ta douloureuse peur de la mort. Ici aussi il y a Marie Madeleine, ici il y a Marthe, ici il y a les âmes aimant Dieu de tous les siècles. Ô accepte-les tous, Jésus, donne-leur à tous une parole de pardon et d'amour, oui, fortifie-les dans l'amour afin qu'aucune âme ne puisse T'échapper. Cependant, il me semble que Tu as voulu dire : " Mon enfant, combien d'âmes m'échappent par la force et plongent dans la ruine éternelle. Comment Ma douleur pourrait-elle être apaisée si J'aime une seule âme autant que toutes ensemble ?".
Sauveur à l'agonie ! Il semble que ta vie soit en train de s'éteindre. J'entends déjà Tes respirations troublées, Tes beaux yeux s'assombrissent comme si la mort approchait, tous Tes membres sont mous et il me semble que Tu ne respires plus. Oh, mon cœur a envie de bondir hors de ma poitrine. Je te touche et te trouve glacée, ne donnant presque plus aucun signe de vie. Ma mère en peine, vous les anges du ciel, venez pleurer Jésus. Mais n'attendez pas de moi que je continue à vivre sans lui. Non, je ne peux pas. Je crie : "Jésus, Jésus, ma vie, ne meurs pas !" Et j'entends déjà le bruit de tes ennemis qui viennent te saisir. Qui te défendra dans l'état où tu te trouves ? Mais soudain, tu reviens à la vie comme quelqu'un qui se relève de la mort, tu me regardes et tu dis : " Mon âme, est-ce toi ? As-tu été témoin de mes souffrances et des peurs de la mort que j'ai endurées ? Sache maintenant qu'aux heures de la peur la plus amère de la mort dans le Jardin des Oliviers, j'ai fermé toute vie des hommes en Moi, j'ai enduré toutes leurs souffrances et même leur mort. Mais j'ai donné la vie à tous. Par mon agonie, j'ai pris la leur sur moi. L'amertume de ma mort se transformera en source de douceur et de vie pour eux. Comme les âmes me sont chères ! Si seulement elles pouvaient au moins me rendre la pareille ! Tu as vu, ma fille, qu'alors que j'étais presque mourant, j'ai recommencé à respirer. C'était la mort des gens dont je sentais la peur en moi."
Mon Jésus ! Puisque Tu as aussi voulu sceller ma vie et ma mort en Toi, je Te demande à travers cette peur amère de la mort que Tu te tiennes aussi à mes côtés au moment de ma mort. Je T'ai donné mon cœur comme lieu de repos, mes bras comme soutien, j'ai mis tout mon être à Ta disposition. Oh, comme je me livrerais volontiers aux mains de tes ennemis pour pouvoir mourir à ta place. Viens, vie de mon cœur, à ce moment décisif, me rendre ce que je T'ai donné : Ta compagnie pour me ravir, Ton cœur comme lit de mort, Tes bras pour me soutenir, Ton souffle laborieux pour soulager le mien en mourant, afin que je ne respire qu'en Toi. Ton souffle, comme l'air purificateur, me libérera de toute souillure et me permettra d'entrer dans la félicité éternelle.
Encore plus, mon Jésus ! Donne alors à mon âme Ta très sainte humanité, afin que lorsque Tu me regarderas, Tu verras en moi Ton image. Maintenant, Tu ne trouveras rien en moi qui ait besoin d'être corrigé. Tu me baigneras dans ton sang, tu me revêtiras du vêtement blanc de ta très sainte volonté et tu me pareras de ton amour. Si Tu donnes enfin le dernier baiser à mon âme, alors Tu me laisseras m'envoler vers le ciel. Mais ce que je désire pour moi-même, fais-le aussi pour tous ceux qui sont en train de mourir. Permets-leur à tous de t'embrasser avec amour et de donner aussi à leur âme le baiser de l'union avec Toi. Sauve-les sans exception et ne permets pas qu'une seule âme périsse.
Mon bien affligé ! Je t'offre cette heure en mémoire de ta passion et de ta mort, pour désarmer la juste colère de Dieu à cause des nombreux péchés ; pour le triomphe de l'Église, pour la conversion de tous les pécheurs, pour la paix des nations, en particulier de notre patrie, pour notre sanctification et comme sacrifice expiatoire pour les âmes souffrantes du Purgatoire.
Je vois déjà tes ennemis s'approcher. Tu veux me quitter pour aller à leur rencontre. Jésus, permets-moi de T'offrir toute la tendresse de Ta Mère en satisfaction de ce baiser perfide que Judas appuiera sur Tes saintes lèvres. Permets-moi d'essuyer Ton visage, couvert de sang, alors qu'il est profané par les coups de joue et taché de salive. Je m'accroche fermement à toi. Je ne te lâcherai pas, je te suivrai. Mais bénis-moi et reste à mes côtés. Amen.
Réflexions et pratiques
par St. Fr. Annibale Di Francia
En cette troisième heure de Gethsémani, Jésus a demandé l'aide du Ciel ; et ses douleurs étaient si nombreuses qu'il a aussi demandé le réconfort de ses disciples. Et nous, demandons-nous toujours l'aide du Ciel dans toute circonstance douloureuse ? Et si nous nous tournons aussi vers les créatures, le faisons-nous avec ordre, et avec
et avec ceux qui peuvent nous réconforter saintement ? Sommes-nous au moins résignés, si nous ne recevons pas les réconforts que nous espérions, à utiliser l'indifférence des créatures pour nous abandonner davantage dans les bras de Jésus ? Jésus a été réconforté par un ange. Et nous, pouvons-nous dire que nous sommes l'ange de Jésus en restant autour de lui pour le réconforter et partager son amertume ? Cependant, pour être comme un véritable ange pour Jésus, il faut prendre les souffrances comme envoyées par Lui, et donc comme des Souffrances Divines. Ce n'est qu'à cette condition que nous pouvons oser consoler un Dieu si aigri. Sinon, si nous prenons des peines de manière humaine, nous ne pouvons pas les utiliser pour consoler cet Homme-Dieu, et donc nous ne pouvons pas être ses anges.
Dans les douleurs que Jésus nous envoie, il semble qu'il nous envoie le calice dans lequel nous devons déposer le fruit de ces douleurs. Et ces douleurs, subies avec amour et résignation, se transformeront en un nectar très doux pour Jésus. Dans chaque douleur, nous dirons : "Jésus nous appelle autour de lui pour être son ange. Il veut notre réconfort et nous fait donc partager ses douleurs."
Mon Amour, Jésus, dans mes douleurs, je cherche Ton Cœur pour me reposer, et dans Tes douleurs, j'ai l'intention de Te donner refuge avec mes douleurs, afin que nous puissions les échanger, et que je sois Ton ange consolateur.
Prière d'action de grâce après chaque heure sainte sur le mont des Oliviers.
Prières, consécrations et exorcismes
La Reine des prières : Le Saint Rosaire 🌹
Prières, consécrations et exorcismes divers
Prières de Jésus le bon berger à Hénoch
Prières pour la préparation divine des cœurs
Prières de la sainte famille refuge
Prières de Notre Dame de Jacarei
Dévotion au cœur très chaste de saint Joseph
Prières pour s'unir au saint amour
La flamme d'amour du Cœur Immaculé de Marie
† † † Les Vingt-quatre Heures de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ
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